Hyundai

Hyundai (en coréen : 현대, hyeondae) est un groupe d’entreprises coréen.

L’histoire des voitures modernes est étroitement liée à l’histoire de son fondateur Zheng Zhouyong (1915-2001). Fils d’agriculteur, il quitte sa famille à 16 ans et exerce des petits boulots pour joindre les deux bouts : ouvrier, marchand de riz et mécanicien automobile. En 1947, il fonde Hyundai Engineering & Construction1 (Hyundai signifie « modernité » en coréen) dédiée à la réparation automobile et à la construction lourde, qui reste le centre de son groupe. Après la guerre de Corée, en 1953, les Américains de Ford l’ont chargé de réparer leurs véhicules militaires et de construire des casernes pour l’armée américaine.

Les années 1960 ont favorisé Jung Joo-yong, qui a mis le patriotisme au service de la Corée du général Park Chung-hee. Il serait le constructeur de l’autoroute reliant Séoul à Busan en 1968. Il a commencé à se lancer dans la construction navale, dans laquelle les Coréens sont doués, en construisant des barrages, des centrales nucléaires. Son chantier naval sera le plus grand du monde, notamment à Ulsan. En 2006, Hyundai était le premier constructeur naval mondial en valeur2.

Hyundai Motors a été fondée en 1967. La société a produit sa première voiture 100% coréenne, la Hyundai Pony, en 1973. Chung Ju-yung a tout de suite compris l’importance économique des travaux publics et de la construction au Moyen-Orient, d’où la Corée du Sud importe l’essentiel de sa consommation d’hydrocarbures. Par la suite, Hyundai sera sélectionné à plusieurs reprises pour réaliser de grands projets d’infrastructures au Moyen-Orient, notamment Jubail Industrial Port 2.

En 1983, Hyundai Electronics a été créée dans le but de se diversifier. Ses activités se développent principalement sur les marchés des machines de précision, de la pétrochimie et de la robotique.

Le groupe a également créé Hyundai Asan, une filiale spécialisée dans les projets de coopération entre la Corée du Sud et la Corée du Nord.

Cette marque coréenne a été implantée en France en 1993.

Après avoir repris la marque Kia en 1999, Hyundai est aujourd’hui le quatrième constructeur automobile avec 3,7 millions de véhicules vendus dans le monde. Le plus grand constructeur automobile de Corée du Sud, Hyundai, est devenu le plus grand employeur du pays avec 170 000 travailleurs, juste derrière Samsung en termes de chiffre d’affaires.

En 2017, Hyundai a fêté ses 50e et 25e anniversaires en France4.

L’empire Hyundai, détenu essentiellement par la famille Chung, fait de ses dirigeants (Ju-yung jusqu’en 2000, puis Chai-kwan et récemment Mong-koo) les hommes parmi les plus riches du monde, et sans doute les plus riches de la Corée du Sud.

Hyundai est également un sponsor politique incontournable, Chung Ju-yung ayant toujours soutenu le pouvoir en place, quelle que soit l’étiquette politique du gouvernement, en contribuant largement aux diverses campagnes, contributions récompensées par l’attribution de marchés et d’adjudications.

Cela n’a pas empêché Chung Ju-yung, défenseur de la liberté entrepreneuriale face à l’État et au fisc, de se présenter à l’élection présidentielle de 1992 et d’obtenir 16 % des voix.

En 2006, à la suite d’une enquête du gouvernement sud-coréen, le PDG de Hyundai Chung Mong-koo a été accusé de détournement de fonds et de corruption. Il est condamné à trois ans de prison pour avoir constitué une caisse noire afin de soudoyer les dirigeants du pays (élus, journalistes, juges, etc).

Le scandale Choi Soon-sil qui éclate à la fin de l’année 2016 porte sur l’influence de Choi Soon-sil, une femme d’affaires sud-coréenne confidente de la présidente Park Geun-hye qui aurait soutiré 65 millions de dollars aux chaebols via des fondations qui lui étaient liées, entraînant l’ouverture d’enquêtes pour trafic d’influence et corruption.

Conflits sociaux

Si nombre de Coréens reconnaissent que Hyundai a permis à la Corée de devenir un des principaux dragons asiatiques, la politique de l’entreprise n’a guère été sociale. Les lourds tributs payés par les travailleurs et les syndicats restent à l’origine de la réussite de la compagnie.

Hyundai Motors a connu dix conflits sociaux en 2006, à l’initiative de la centrale syndicale KCTU, ce qui aurait entraîné selon la direction des pertes chiffrées à plus de 1,2 milliard d’euros.

Hyundai en France
Hyundai est présidé par M. Im Deok-Jeong en France. La société a établi le siège social de Hyundai Motor12 en France en 2014 au nord de La Défense, à La Garenne-Colombes, dans un bâtiment conçu par Norman Foster appelé Fauvelles13, le rez-de-chaussée du bâtiment constituant le showroom de la marque en France.
Le siège social développe environ 3 400 mètres carrés de surface au sol et comprend 40 places de parking en sous-sol13, et est situé en face du centre de recherche et d’apprentissage PSA à La Garenne-Colombes, juste au-dessus de la station de tramway Les Fauvelles T2.
Le nombre d’immatriculations de Hyundai en France a concerné 25 738 véhicules en 201314, soit une baisse de 10,4 % par rapport à 2012. Depuis 2014, les immatriculations ne cessent d’augmenter et atteindront près de 35 542 unités d’ici fin 2018.

Création25 mai 1947
Fondateurs Chung Ju-yung
Siège socialSéoul
 Corée du Sud
Direction Hyun Jeong-eun (PDG)
ActivitéActivité de service
FilialesHyundai Elavator, Hyundai Movex, Hyundai Motor Group,
Hyundai Reseach Institute,
Hyundai Asan, Hyundai GBFMS

Accent 1995-2018Voir
►Tucson 2004-2009
►Tucson 3 phase 1 2015-2018
►Tucson 3 phase 2 2018-2021
►Tucson 4 phase 1 2021
Voir
H-1Voir
►i10 phase 1 2008-2010
►i10 phase 2 2010-2013
►i10 2 phase 1 2013-2016
►i10 2 phase 2 2016-2019
►i10 3 phase 1 2020
Voir
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